Visite dans la communauté de Paso Piraju
Le 7 Avril nous nous rendons dans la communauté de Paso Piraju à proximité de Dourados. Notre sommes reçus à l’entrée du village par quelques membres d’une famille, qui dansent et font de la musique. Le Pai (leader de la communauté) avec sa femme et quelques enfants chantent pour recevoir les nouveaux arrivants.Une fois descendus du bus une fillette s’approche immédiatemment et nous appose deux taches de peinture et les visiteurs sont invités par le Pai à entrer dans la danse. Cette danse au son des complainte lancinante se poursuit pendant quelques minutes.
Nous nous installons ensuite en cercle à proximité de l’école et Carlito (le Pai) nous explique que le nom de son village signifie “village de la forêt”, et qu’ils ont l’habitude de vivre sur un territoire foisonnant de fruits et d’aliments. A l’heure actuelle, ils ne peuvent plus produire d’aliments en quantité suffisante car les terres sur lesquelles ils vivent sont épuisées. Dans cet Etat le confinement de la population indigène dans des réserves, entraine une surpopulation. C’est pour cette raison que les aliments produits ici ne sont pas suffisants pour nourrir les habitants. Ceci entraîne également la perte des formes d’organisations sociales et culturelles ce qui engendre d’innombrables situations de violences au sein de la communauté.
Durant l’entretien avec le leader de cette communauté surgissent les questions de manque d’aliments de dépendance au programme de “Paniers Alimentaires” et de tristesse face à la perte du mode de vie Guarani. Plus tard Carlito nous dit avec justesse en montrant le sol rouge à ses pieds, “les paniers alimentaires sont ici”. Cette expression montre très clairement le lien qui existe entre la terre et le l’alimentation du peuple Guaranis.
Un peu plus tard les membres de la mission internationale et les Journalistes se dispersent dans le village de manière individuelle ou en petit groupe pour observer, dialoguer, aller plus en profondeur dans les entretiens. Nous pouvons alors observer la vie quotidienne de la population, les maisons, les cultures vivrières, les puits d’eaux. Les discussion permettent d’échanger sur leurs conditions de vie leurs problèmes et leurs peurs. Dans ces conversations ressurgissent bien souvent le problème du manque de nourriture et la violence et les menaces dont ils sont victimes de la parts des grands propriétaires environnants.
Sans aucun doute, l’activité économique prédominante dans l’Etat qui est la culture de Canne à Sucre, met une pression très forte sur la viabilité du processus d’homologation de démarcation et d’inscription des terres ancestrales de ce peuple. Ceci constitue un problème majeur car sans ces terres toute politique publique destinée à éviter une violation du droit à l’alimentation du peuple guarani est condamnée à l’échec.
Le 7 Avril nous nous rendons dans la communauté de Paso Piraju à proximité de Dourados. Notre sommes reçus à l’entrée du village par quelques membres d’une famille, qui dansent et font de la musique. Le Pai (leader de la communauté) avec sa femme et quelques enfants chantent pour recevoir les nouveaux arrivants.Une fois descendus du bus une fillette s’approche immédiatemment et nous appose deux taches de peinture et les visiteurs sont invités par le Pai à entrer dans la danse. Cette danse au son des complainte lancinante se poursuit pendant quelques minutes.
Nous nous installons ensuite en cercle à proximité de l’école et Carlito (le Pai) nous explique que le nom de son village signifie “village de la forêt”, et qu’ils ont l’habitude de vivre sur un territoire foisonnant de fruits et d’aliments. A l’heure actuelle, ils ne peuvent plus produire d’aliments en quantité suffisante car les terres sur lesquelles ils vivent sont épuisées. Dans cet Etat le confinement de la population indigène dans des réserves, entraine une surpopulation. C’est pour cette raison que les aliments produits ici ne sont pas suffisants pour nourrir les habitants. Ceci entraîne également la perte des formes d’organisations sociales et culturelles ce qui engendre d’innombrables situations de violences au sein de la communauté.
Durant l’entretien avec le leader de cette communauté surgissent les questions de manque d’aliments de dépendance au programme de “Paniers Alimentaires” et de tristesse face à la perte du mode de vie Guarani. Plus tard Carlito nous dit avec justesse en montrant le sol rouge à ses pieds, “les paniers alimentaires sont ici”. Cette expression montre très clairement le lien qui existe entre la terre et le l’alimentation du peuple Guaranis.
Un peu plus tard les membres de la mission internationale et les Journalistes se dispersent dans le village de manière individuelle ou en petit groupe pour observer, dialoguer, aller plus en profondeur dans les entretiens. Nous pouvons alors observer la vie quotidienne de la population, les maisons, les cultures vivrières, les puits d’eaux. Les discussion permettent d’échanger sur leurs conditions de vie leurs problèmes et leurs peurs. Dans ces conversations ressurgissent bien souvent le problème du manque de nourriture et la violence et les menaces dont ils sont victimes de la parts des grands propriétaires environnants.
Sans aucun doute, l’activité économique prédominante dans l’Etat qui est la culture de Canne à Sucre, met une pression très forte sur la viabilité du processus d’homologation de démarcation et d’inscription des terres ancestrales de ce peuple. Ceci constitue un problème majeur car sans ces terres toute politique publique destinée à éviter une violation du droit à l’alimentation du peuple guarani est condamnée à l’échec.
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