Au travers de cette journée nous verrons comment le contexte du Mato Grosso do Sul est marqué par une violence omniprésente.
Le premier rendez vous de la journée a lieu au siège de la FUNAI (fondation pour les indiens). La FUNAI est l´organisme chargé de la reconnaissance des terres indigènes, et s´appuie sur le travail d´anthropologues qui restent de 1 à 3 mois dans les communautés pour analyser la situation.
A ce jour, dans la région de Dourados près de 30 territoires ont été identifiés, en bordure de rivière.
La FUNAI doit à l´heure actuelle faire face à différents problèmes : la pression exercée par les grand propriétaires, le manque de moyen et le manque de qualification des agents.
Les agents de la FUNAI ont reçu des menaces de la part des grands propriétaires , qui contestent les études anthropologiques realisées par la FUNAI. La pression sur la redistribution des terres peut s´expliquer par le fait qu´elles sont toutes productives. Cette pression continuelle sur les autorités de l´Etat démontre que la violence exercée par les grands propriétaires n´ a pas de limite.
La seconde partie de la matinée est consacrée à la visite de la communauté de Juaguapiru. Cette communauté, se situe en bordure de dourados. Lors de cette visite nous somme accompagnés par Anastacio, est um personnage clé de la communauté. Anastácio travaille pour le secretariat de l´agriculture familiale de la prefecture de Dourados.
Dans cette communauté deux bassins de pisciculture ont été amenagés. Ces deux bassins d´une longueur de 60 mêtres et d´une largeur de 30 mêtre permet à la communauté de pêcher chaque année près de 180 kilos de poissons.
Cette initiative permet également de réduire la dépendance vis à vis de la distribution de paniers alimentaires.
Suite à cette visite nous nous rendons au siège de la CIMI (Conselho Indigenista misionario). Christian nous presente un rapport réalisé par la CIMI sur les violences faites au peuple Guaranis. La presentation de ce rapport nous permet d´obtenir des données interessantes sur la situation vécue par les Guaranis. Il ressort de ce rapport que depuis 2005, le nombre d´assassinats est en augmentation constante passant de 28 en 2005 à 62 en 2008. La plupart de ces assassinats résultent de violences internes á la communauté. Près de 64% de ces crimes sont commis à l´arme blanche et les moins de 25 en sont les principales cibles (à plus de 50%). Il est à noter également qu´en 2007, 6 indiens ont été tués dans des conflits implicants les grands propriétaires Dans ce contexte de violences et de misere extreme, l´étude nous apprend que la moyenne de vie au sein de la communauté est de 46 ans contre 73 dans le reste du Brésil. L´entretien s´achève avec l´intervention de Jorge Dal Ben, qui travaille depuis près de 40 ans auprès des communautés indigènes au Brésil. Son analyse, met l´accent sur la necessite d´accélerer la mise en place d´initiative pour la production d´aliments. Il insiste également sur le fait qu´il est nécessaire que le peuple Guaranis puisse s´organiser, mais comment peuvent ils le faire alors quíls sont dans une situation de faim. Enfin, il insiste sur la necessite de faire connaître à un niveau international la situation des Guaranis pour que celle-ci puisse évoluer.
Le premier rendez vous de la journée a lieu au siège de la FUNAI (fondation pour les indiens). La FUNAI est l´organisme chargé de la reconnaissance des terres indigènes, et s´appuie sur le travail d´anthropologues qui restent de 1 à 3 mois dans les communautés pour analyser la situation.
A ce jour, dans la région de Dourados près de 30 territoires ont été identifiés, en bordure de rivière.
La FUNAI doit à l´heure actuelle faire face à différents problèmes : la pression exercée par les grand propriétaires, le manque de moyen et le manque de qualification des agents.
Les agents de la FUNAI ont reçu des menaces de la part des grands propriétaires , qui contestent les études anthropologiques realisées par la FUNAI. La pression sur la redistribution des terres peut s´expliquer par le fait qu´elles sont toutes productives. Cette pression continuelle sur les autorités de l´Etat démontre que la violence exercée par les grands propriétaires n´ a pas de limite.
La seconde partie de la matinée est consacrée à la visite de la communauté de Juaguapiru. Cette communauté, se situe en bordure de dourados. Lors de cette visite nous somme accompagnés par Anastacio, est um personnage clé de la communauté. Anastácio travaille pour le secretariat de l´agriculture familiale de la prefecture de Dourados.
Dans cette communauté deux bassins de pisciculture ont été amenagés. Ces deux bassins d´une longueur de 60 mêtres et d´une largeur de 30 mêtre permet à la communauté de pêcher chaque année près de 180 kilos de poissons.
Cette initiative permet également de réduire la dépendance vis à vis de la distribution de paniers alimentaires.
Suite à cette visite nous nous rendons au siège de la CIMI (Conselho Indigenista misionario). Christian nous presente un rapport réalisé par la CIMI sur les violences faites au peuple Guaranis. La presentation de ce rapport nous permet d´obtenir des données interessantes sur la situation vécue par les Guaranis. Il ressort de ce rapport que depuis 2005, le nombre d´assassinats est en augmentation constante passant de 28 en 2005 à 62 en 2008. La plupart de ces assassinats résultent de violences internes á la communauté. Près de 64% de ces crimes sont commis à l´arme blanche et les moins de 25 en sont les principales cibles (à plus de 50%). Il est à noter également qu´en 2007, 6 indiens ont été tués dans des conflits implicants les grands propriétaires Dans ce contexte de violences et de misere extreme, l´étude nous apprend que la moyenne de vie au sein de la communauté est de 46 ans contre 73 dans le reste du Brésil. L´entretien s´achève avec l´intervention de Jorge Dal Ben, qui travaille depuis près de 40 ans auprès des communautés indigènes au Brésil. Son analyse, met l´accent sur la necessite d´accélerer la mise en place d´initiative pour la production d´aliments. Il insiste également sur le fait qu´il est nécessaire que le peuple Guaranis puisse s´organiser, mais comment peuvent ils le faire alors quíls sont dans une situation de faim. Enfin, il insiste sur la necessite de faire connaître à un niveau international la situation des Guaranis pour que celle-ci puisse évoluer.
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