Aujourd’hui la journée commence avec une réunion au ministère public Fédéral à 8 heures. Nous sommes reçu par le procueure Charles Stevam Pesso qui est le responsible des questions indigènes.
La discussion que nous avons avec lui est en lien avec le TAC ( Termes d’ajustement de la Conduit) assigné à la FUNAI (Fondation national des Indiens) le 12 Novembre 2007 dans laquelle la FUNAI s’est engagée à créer un groupe de travail pour l’identification de plus de 30 Tekoha (terres indigènes), au maximum le 30 Mars. Le procureur nous indique qu’à ce jour le Groupe de travail n’est pas encore actif et que le ministère public et que la FUNAI s’est vu signifier une amende de 1000 Reais par jour de de retard. Lors de cet entretien, ont également été soulevées quelques possibilités d’intervention de FIAN, comme pour collaborer et avoir la garantie de la bonne application du TAC, comme par exemple la divulgation de cet engagement de la FUNAI dans les campagnes de lettres de soutien au niveau internationales en direction du gouvernement brésilien. Charles Pessoa a également soulevé l’importance de la reconnaissance des terres pour une amélioration des conditions de vie des Guaranis. Lors de cette réunion le procureur a également évoqué le cas d’un campement à Rio Brilhate dans lequel le propriétaire des terres empêche l’entrée et la sortie de toute personne, empêchant ainsi les enfants d’aller à l’école et les agents de santé de s’occuper des indiens dans le camps. Le procureur nous a précisé qu’en cas de mort à l’intérieur du camp il assignerait en justice le propriétaire pour homicidee. Suite à cet entrevue d’une heure, Charles Pessoa a accordé une interview à l’équipe de journalistes belges
Suite à ce rendez vous, nous nous sommes rendus dans la municipalité de Coronel Sapucaia considérée en proportion comme étant la ville la plus dangeureuse du pays. Dans cette municipalité, est localiséle camp de Kurussu Amba. Après deux heures de trajet nous arrivons dans le camps et nous somme reçu par les Guaranis avec un rite de bienvenue très touchant. Durant notre visite les indiens nous relate la situation de violence qu’il doivent affronter quotidiennement mais également la manière don’t ils vivaient lorsqu’ils pouvaient disposer de leurs terres. Le cacique nous a raconté comment été la vie avant d’être dans le camp. La traduction a été faite par une professeur Guaranis qui ne dispense plus de cours depuis qu’elle se consacre uniqument à la lutte indigène après que son mari Ortiz Lopez 46 ans (un des leaders de la communauté) ait été assassiné à le 09 juillet 2007. Environ 180 personnes vivent dans le camps et près de 70 enfants souffrent de dénutrtion. Dans ce campement beaucoup d’enfants en âge d’aller à l’école ne peuvent s’y rendre à cause de la distance et du manque de moyens de transports. Les personnes de ce campement en bord de route ne peuvent pas produire des aliments car il n’existe aucun espace pour planter quoi que ce soit. La proximité de la route augmente également les violences subies, car les hommes armés des propriétaires passent à proximité en tirant avec leurs armes.
Nous parlons ensuite avec quatre personnes qui ont été blessées le 08 Janvier dernier, ils nous montrent les traces des balles. Pour s’alimenter ils sont dépendant des des paniers alimentaires distribués par la FUNAI; mais celles ci ne correpondent pas aux nécessité des familles indigènes. Nous restons près de quatre heures dans le village, en découvrant peu à peu de leurs cultures, et partageant quelques moments de vie. A la fin de notre visite les Indiens nous font un rite de départ et nous demande de diffuser leur histoire, leur cultures et leurs résistances pour un renforcement de la visibilité de leur lutte.
La discussion que nous avons avec lui est en lien avec le TAC ( Termes d’ajustement de la Conduit) assigné à la FUNAI (Fondation national des Indiens) le 12 Novembre 2007 dans laquelle la FUNAI s’est engagée à créer un groupe de travail pour l’identification de plus de 30 Tekoha (terres indigènes), au maximum le 30 Mars. Le procureur nous indique qu’à ce jour le Groupe de travail n’est pas encore actif et que le ministère public et que la FUNAI s’est vu signifier une amende de 1000 Reais par jour de de retard. Lors de cet entretien, ont également été soulevées quelques possibilités d’intervention de FIAN, comme pour collaborer et avoir la garantie de la bonne application du TAC, comme par exemple la divulgation de cet engagement de la FUNAI dans les campagnes de lettres de soutien au niveau internationales en direction du gouvernement brésilien. Charles Pessoa a également soulevé l’importance de la reconnaissance des terres pour une amélioration des conditions de vie des Guaranis. Lors de cette réunion le procureur a également évoqué le cas d’un campement à Rio Brilhate dans lequel le propriétaire des terres empêche l’entrée et la sortie de toute personne, empêchant ainsi les enfants d’aller à l’école et les agents de santé de s’occuper des indiens dans le camps. Le procureur nous a précisé qu’en cas de mort à l’intérieur du camp il assignerait en justice le propriétaire pour homicidee. Suite à cet entrevue d’une heure, Charles Pessoa a accordé une interview à l’équipe de journalistes belges
Suite à ce rendez vous, nous nous sommes rendus dans la municipalité de Coronel Sapucaia considérée en proportion comme étant la ville la plus dangeureuse du pays. Dans cette municipalité, est localiséle camp de Kurussu Amba. Après deux heures de trajet nous arrivons dans le camps et nous somme reçu par les Guaranis avec un rite de bienvenue très touchant. Durant notre visite les indiens nous relate la situation de violence qu’il doivent affronter quotidiennement mais également la manière don’t ils vivaient lorsqu’ils pouvaient disposer de leurs terres. Le cacique nous a raconté comment été la vie avant d’être dans le camp. La traduction a été faite par une professeur Guaranis qui ne dispense plus de cours depuis qu’elle se consacre uniqument à la lutte indigène après que son mari Ortiz Lopez 46 ans (un des leaders de la communauté) ait été assassiné à le 09 juillet 2007. Environ 180 personnes vivent dans le camps et près de 70 enfants souffrent de dénutrtion. Dans ce campement beaucoup d’enfants en âge d’aller à l’école ne peuvent s’y rendre à cause de la distance et du manque de moyens de transports. Les personnes de ce campement en bord de route ne peuvent pas produire des aliments car il n’existe aucun espace pour planter quoi que ce soit. La proximité de la route augmente également les violences subies, car les hommes armés des propriétaires passent à proximité en tirant avec leurs armes.
Nous parlons ensuite avec quatre personnes qui ont été blessées le 08 Janvier dernier, ils nous montrent les traces des balles. Pour s’alimenter ils sont dépendant des des paniers alimentaires distribués par la FUNAI; mais celles ci ne correpondent pas aux nécessité des familles indigènes. Nous restons près de quatre heures dans le village, en découvrant peu à peu de leurs cultures, et partageant quelques moments de vie. A la fin de notre visite les Indiens nous font un rite de départ et nous demande de diffuser leur histoire, leur cultures et leurs résistances pour un renforcement de la visibilité de leur lutte.